S'attaquer
à Shakespeare est un gros défi. Mais nos jeunes champions sont
prêts ! Après un entraînement technique intensif avec la compagnie
Joker de Lille, ils se sont créé chacun un personnage qui est déjà,
en soi, tout un poème.
C'est donc une compagnie burlesque surchauffée qui vous présente une version de Shakespeare à la fois conforme à l’œuvre originale et adaptée à leur détonnante personnalité. Car si nous avons choisi de prendre parfois quelques libertés avec le texte... c'est pour mieux vous faire rire, mes enfants ! Et pour mieux retrouver l'esprit de la pièce, empreinte de fantaisie, d'humour débridé et de poésie.
Rendez-vous le vendredi 21 et le samedi 22 avril à 20h au collège Saint-Henri. Vous pouvez réserver vos places sans plus attendre au secrétariat du collège, au 056 56 00 60.Le prix d’entrée est de 6 € (4 € pour les moins de 12 ans).
C'est donc une compagnie burlesque surchauffée qui vous présente une version de Shakespeare à la fois conforme à l’œuvre originale et adaptée à leur détonnante personnalité. Car si nous avons choisi de prendre parfois quelques libertés avec le texte... c'est pour mieux vous faire rire, mes enfants ! Et pour mieux retrouver l'esprit de la pièce, empreinte de fantaisie, d'humour débridé et de poésie.
Rendez-vous le vendredi 21 et le samedi 22 avril à 20h au collège Saint-Henri. Vous pouvez réserver vos places sans plus attendre au secrétariat du collège, au 056 56 00 60.Le prix d’entrée est de 6 € (4 € pour les moins de 12 ans).
En
2016, une vingtaine d’élèves de 5e et 6e secondaires foulent les
planches de la mythique salle des fêtes. Pour commémorer les 400
ans du décès de Shakespeare, les Compagnons de Saint-Henri (c’est
le nom de la troupe) veulent relever le défi d’un classique de cet
auteur anglais: «Le songe d’une nuit d’été». Frédéric
Desmarets, un des professeurs impliqués dans cette création
théâtrale, nous en parle: «Nous voulions travailler un
classique avec toutes les difficultés qui y sont liées. Au départ,
il y a un texte très riche, mais le classique peut faire peur aux
comédiens comme aux spectateurs. Nous avons choisi du Shakespeare
qui est toujours très riche et hétéroclite. Le «songe d’une
nuit d’été» a une dimension poétique et très drôle. Nous
avons décidé de travailler d’une manière purement burlesque, qui
ne nous est pas habituelle.»
Grâce
à un subside de la Fédération Wallonie obtenu par la «cellule
enseignement» et du Centre culturel cominois, les élèves comédiens
ont eu l’opportunité d’avoir l’aide de la troupe lilloise
«Joker» qui travaille le burlesque avec des masques pour la
Commedia dell’arte.
Laurence
Soenen, une autre professeur de français impliquée dans l’aventure,
précise: «Dès octobre 2015, Hacid et Barbara ont appris aux
élèves des techniques de jeux théâtrales. Ensuite, il y a eu la
création des personnages. Ceux-ci se sont ensuite étoffés: le
corps, la voix, les sentiments. Tout cela pendant presque deux mois!
Et puis, enfin, nous nous sommes penchés sur le texte de
Shakespeare. Le travail a été en quelque sorte inversé: d’abord
le jeu, le texte ensuite! »
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